Telle la couverture d’un livre qui attire un lecteur, le titre d’un mémoire académique se doit d’être tout aussi attrayant. Il reflète d’ores et déjà le contenu des travaux de recherche. De ce fait, il est primordial de bien le choisir. Le choix d’un bon titre de mémoire s’avère être tout un art. Et il requiert le respect de certaines étapes.
Opter pour un titre accrocheur
Les titres trop monotones, donc trop généralistes, ou les titres sans substances, soit trop courts, sont vivement déconseillés. Il est important de faire preuve d’une certaine originalité, sans pour autant trop en faire. Pour un document académique, on peut retrouver différents types de titres. De premier abord, les titres descriptifs. Comme son nom l’indique, il s’agit de mettre en exergue le ou les objets de recherche.
Toutefois, il ne faut pas y énoncer la problématique et encore moins les résultats de l’étude. Généralement, les titres descriptifs sont utilisés dans le domaine de l’histoire ou encore du droit. Ensuite, les titres avec une problématique. Il y va de soi qu’il s’agit ici d’inclure la problématique de recherche dans le titre. Celui-ci sera ainsi présenter sous la forme d’une question. Avoir un titre bien formulé est un atout lorsque vous entamerez le processus de rédaction de mémoire.
À titre d’exemple : « Le smartphone : une avancée ou une régression majeure pour l’humanité ? » Le troisième type, ce sont les titres affirmatifs. Ceux-là sont beaucoup plus rares. Ils reviennent à énoncer à l’avance le résultat de l’analyse. De ce fait, le lecteur pourra constater une prise de position dans le titre du mémoire. L’on peut dire que l’étudiant prend un certain risque. Surtout si l’argumentation et le résultat de ses recherches ne sont pas assez convaincants.
Ne pas s’étaler ni s’égarer
Bien qu’un titre original puisse être très accrocheur, il n’est pas nécessaire d’écrire une longue phrase. Rappelons que l’objectif principal du titre est d’ores et déjà d’interpeller le lecteur. Pour ce faire, il faut lui donner envie de lire le travail de recherches en mettant en valeur ce en quoi le mémoire est plus original que d’autres. En quoi est-il plus marquant ? Quel impact pourrait-il avoir ? Ainsi, un titre original requiert que celui-ci soit approprié.
Il faut compter moins de 8 mots pour un titre concis et attrayant. Une astuce qui s’avère très utilisée et très pratique, c’est d’inclure des mots clés. Ceux-là doivent être choisis minutieusement. En effet, il est conseillé d’opter pour des mots clés qui parlent aux lecteurs. Ils se doivent donc d’être rattachés au sujet d’étude. Une manière bien pratique de ne pas s’égarer. Il est toujours préférable d’éviter l’utilisation de termes trop généraux ou vagues.
Si le domaine de recherche est la psychologie, par exemple, il faut l’intégrer dans le titre du mémoire. Il importe que le domaine de recherche soit familier au lecteur. Par la suite, il est nécessaire de préalablement comprendre le cadre de l’étude. C’est-à-dire le contexte. Dans celui-ci, sont à considérer : l’époque, le contexte géographique… Il y va de soi qu’il dépend du sujet de la recherche.
Afin d’éviter de trop se perdre, il est préférable de rédiger le titre final, une fois que le mémoire est rédigé. Pourquoi ? Eh bien, cela permet de choisir un titre renfermant l’essentiel de la rédaction du mémoire et permet d’avoir une vision globale. C’est-à-dire que les mots choisis sont plus techniques, plus scientifiques. Toutefois, il faut éviter de recourir à des mots trop peu connus, donc trop recherchés. Si le mémoire est destiné à un public plus large, un titre trop complexe est à proscrire.
Faire appel à un rédacteur de mémoire
Définir un titre de mémoire de qualité peut être complexe. Le titre de votre mémoire définit un cap auquel il faudra se tenir tout au long de la rédaction. A cet égard, il peut être préférable de faire appel à un spécialiste de la rédaction de mémoire qui pourra vous fournir une aide à la rédaction de mémoire dans l’hypothèse d’un blocage au niveau rédactionnel ou d’un manque de compétences relatives aux attentes académiques.