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Classement international des Masters : les écoles françaises encore au top

Les très connus et très réputés, Financial Times et The Economist ont diffusé respectivement dans leur numéro du mois d’octobre et du mois de novembre, leur classement des meilleurs Masters mondiaux 2019 et la France y fait d’ailleurs figure de bonne élève.

D’excellents résultats 2019 pour les écoles de commerce françaises

Le coup de maître cette année est la présence de 2 grandes écoles de commerce françaises figurant dans le top 3 de cette liste prestigieuse. Tout comme l’année dernière, le HEC de Paris se situait déjà 2ème dans le classement après l’indétrônable Université de Saint-Gall (suisse) sur Financial Times. Mais la grande surprise vient de l’ESSEC qui améliore son score par rapport à 2018 et se classe désormais au 3ème rang mondial des écoles proposant les meilleurs Maters.

Dans le classement international du « The Economist », c’est HEC qui remporte la palme en occupant encore la 1ère place. L’EDHEC BS poursuit son ascension en passant de la 34ème à la 12ème place en un an, tout comme la Skema BS qui occupe la très honorifique 3ème place (12ème place sur Financial Times).

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La méthodologie du classement des meilleurs masters

Pour établir ces classements, les observateurs mettent généralement en place une méthodologie infaillible qui repose essentiellement sur quelques critères de sélection des écoles de commerce.

  • L’employabilité des diplômés

Les diplômés de la Skema BS ou de l’ESSEC sont désormais très compétitifs sur le marché mondial du travail notamment par ces écoles portant une attention particulière à l’expérience internationale de leurs étudiants.L’EDHEC affirme par exemple que 97% de ces diplômés session 2019 ont trouvé un emploi dans les 3 mois qui ont suivi la diplomation.

  • La rentabilité des programmes

Malgré la réforme des frais d’inscription, aucune école de commerce française ne se classe dans les 10 formations les plus rentables pour les étudiants. Il faut dire que le panel de formation délivré par les écoles de commerce françaises intègre une multitude de diplômes :Bachelors en 3 ans, mastères spécialisés accessibles après un bac +4 ou + 5, MSc dispensée en anglais et MBA. Toutefois, les alumni (anciens diplômés de ces écoles) avec 3 ans d’ancienneté en entreprise sont toujours moins bien payés que les sortants des écoles indiennes ou allemandes. Toutefois, les belles performances des établissements français vont avoir des répercussions évidentes sur ces salaires. Les anciens étudiants de l’EDHEC Business School affichent désormais un salaire de 80 000 $ soit 10 000 $ en plus par rapport à 2018.

  • La qualité de l’enseignement
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Aux vues du palmarès, il est évident que les écoles de commerce françaises ont de très bons résultats et séduisent les étudiants du monde entier.Ces excellentes performances sont essentiellement dues à une stratégie d’internationalisation de l’école. Pour les programmes tournés vers le monde favorisant la mobilité des étudiants, la France se place en 4ème position grâce à la HEC qui propose des Masters commerce international en double diplôme ou avec une période d’apprentissage effectuée à l’étranger.

  • La diversité des professeurs et des élèves

Le brassage culturel au niveau des grandes écoles de commerce ou de management est un enjeu majeur qui semble rassurer les recruteurs. Il est de plus en plus courant que les professeurs soient également des professionnels, des experts ou encore des conférenciers. La parité chez les professeurs par exemple reste un débat très houleux, mais les établissements français comme l’IAE Aix-Marseille s’en sortent plutôt bien avec une parité homme-femme de 50%.

  • Les autres critères de sélection

Pour élaborer son classement, le Financial Times et The Economist prennent également en considération près d’une quarantaine de paramètres tels que la diversité et la rentabilité du programme, l’approche pédagogique, l’équipement et les infrastructures, la vie étudiante et le campus, la démocratisation de l’usage des technologies et des innovations, les partenariats, les conditions d’études et d’enseignements, …

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